L’arrivée du nouveau modèle de la Mercurial a fait beaucoup de bruit dans le monde du foot, nous nous devions donc de tester la nouvelle née de la firme Américaine. Et c’est Max qui s’en est chargé.
Style : 17/20
On le sait bien, le fait de dire qu’on aime ou pas un style est 100% subjectif. On aime ou l’on aime pas. Et ce nouveau modèle ne fait pas exception. On peut lire ici et là des avis totalement opposés sur cette nouvelle paire. D’un côté des personnes qui adorent ce style un peu futuriste et très coloré, qui révolutionne quelque peu l’univers des crampons d’ailleurs. D’autres qui, comme moi, préfèrent les paires plus sobres, épurées, et qui donc ne sont pas tombés amoureux en voyant cette nouvelle paire arriver. Mais une chose est sûre (et pour le coup objective), c’est qu’un réel travail a été fait par les designers et ingénieurs de chez Nike pour cette Mercurial Vapor. Et je dois bien reconnaître qu’une fois en main, mon avis est moins tranché qu’au premier abord. La « texture » de la paire est différente des versions précédentes car comme vous le savez les technologies à la surface sont différentes. Mais ce changement est-il vraiment une bonne chose pour le jeu ?
Appuis/toucher de balle : 18/20
Le test a été effectué sur un (très bon) terrain synthétique, donc aucune aspérité sur le terrain comme on pourrait en avoir sur un terrain en gazon. Forcément le fait de tester la paire sur ce genre de terrain aide beaucoup le pied (et donc la paire) à trouver de bons appuis sans être déstabilisé par des trous de crampons, petits trous ou petites mottes de terre. Ceci étant dit, la prise d’appuis est extrêmement appréciable avec cette Vapor. Que ce soit en course droite, en changement de direction ou encore en appuis avant une frappe, le pied et la paire ne bougent absolument pas. Le pied est parfaitement maintenu à l’intérieur de la paire, c’est l’une des paires qui m’a procuré le plus cette sensation de maintien. Je n’étais pas personnellement adepte des Mercurial jusqu’à maintenant, je n’ai donc pas de très bons points de comparaison à ce niveau là avec les précédentes versions. Mais même sans ça, on sent que le maintien a été une des priorités de Nike sur cette paire et c’est évidemment une très bonne chose pour le joueur.
Concernant le toucher de balle : RAS. Rien à dire. Parfait. Que dire de plus ? Là aussi les technologies Engineered Mesh et Duragon WT Skin aident probablement beaucoup à cela. Le test a été fait en conditions sèches mais aucun doute que grâce à la technologie ACC (All Conditions Control) le toucher serait également très bon sous la pluie.
Confort : 18/20
La plus grosse surprise sur cette paire. J’avais pour habitude d’être serré et donc mal à l’aise dans les Mercurial jusqu’alors car la chaussure était très fine, très serrée au niveau du coup de pied. Et je sais que beaucoup se reconnaitront là dedans. Mais pour cette Mercurial Vapor 14, on note un gros travail là aussi sur l’élargissement de cette zone, ce qui permet de rentrer son pied beaucoup plus facilement et surtout d’être beaucoup plus confortable une fois chaussé. Ici la paire testée était neuve, donc pas encore « cassée », ce qui ne permet pas d’avoir une sensation qu’un joueur pourrait avoir après quelques heures de matchs/entraînements. Cependant il y a quand même déjà eu une différence entre le début et la fin du test. Ce qui laisse à penser que la paire se fera très vite et que le joueur sera très vite à l’aise dedans.
Pour finir on a cette sensation de légèreté, comme pour beaucoup de paires qui se font maintenant. En effet la course à la chaussure la plus légère est une guerre que se livrent les différentes marques. Celle-ci n’est pas la moins « lourde » mais pour autant on a cette sensation de ne porter qu’une sorte de chaussette avec une semelle à crampons. Au contact du ballon, on arrive à bien sentir le cuir sans pour autant que ça soit désagréable, comme cela pour être le cas avec une structure en toile trop fine.
Crédits photos : Romain Perez Canales Communication